Le manque
C’est un moment de vide qui s’installe
Un sentiment inopiné insipide et vénal
Un parasite redouté de l’humeur
Un vautour avide qui menace vos heures
Comme une crise de panique et d’angoisse
L’onde profonde insidieuse exulte et se pavoise
Vertige des émotions fragiles et perturbées
Je me traine avec peine, je me traine à vos pieds
Mes pensées les plus fortes désormais vulnérables
Harpie de douleur je m’installe et mange à votre table
Mon regard est baissé, résigné mais le votre me guette
Vous m’épiez ne craignant quelques troubles fêtes
Qu’enfin la force me soit donnée pour vous faire face
Que le vide se comble dans votre univers tenace
Qu’enfin je puisse te voir sans douleur…
Qu’enfin je puisse te voir mon Ange, mon cœur…
(pour l'ange)